Ahhhhhh, les 25 Bosses………

 

Ce dimanche 28 octobre, rendez-vous fut pris pour une petite ballade sur les 25 Bosses, superbe coin en forêt de Fontainebleau.

 

Que cela fait du bien de retrouver le groupe, de se réunir de nouveau et avec des nouveaux, bienvenue à eux, pour une sortie course à pied en forêt. J’avais lancé l’invitation il y a quelques semaines et bon nombre ont répondu présents. J’avais proposé d’inviter les amis, ce fut le cas. Bref, une sortie géniale durant laquelle des passionnés se sont retrouvés pour, parler avec de nouveaux passionnés de, devinez quoi, de courses bien sur, passées et à venir.

 

Nous nous sommes retrouvés sur le parking de Noisy sur Ecole. Après la joie des retrouvailles et les présentations pour les nouvelles têtes, la photo de famille a été de rigueur. J’ai distribué un plan du circuit, je souhaitais que nous nous donnions nos numéros de portables respectifs, mais dans la « bonne humeur du moment », cela a été zappé, dommage, la suite le confirmera !

Il est à peu près 9H30, le groupe composé de 13 bipèdes s’élance sur l’allée qui va nous ramener sur le circuit des 25 Bosses. Cela discute pas mal et nous ratons déjà le balisage, heureusement nous le récupérerons un peu plus loin, cela commence bien… 

Le rythme est bon, les jambes ont l’air de vouloir suivre pour tout le monde. Naturellement des sous-groupes se constituent mais des arrêts en haut de certaines  bosses (pour admirer le paysage et retrouver son souffle !!!) permettent à tous de se retrouver régulièrement. Il faut préciser que tous les types de coureurs sont représentés ce matin, à savoir, le « coureur du dimanche » (c’est bien cela Didier !), des semi-marathoniens, des spécialistes de la CO (qui rateront l’arrivée, hé, hé, hé…), des marathoniens, des trailleurs et des ultra-trailleurs, des jeunes et des moins jeunes. Le plus important étant de toute façon que chacun apporte un peu à l’autre et que nous prenions tous du plaisir.

Nous allons régulièrement « partager la trace » avec un couple dont l’un a terminé l’UTMB 07 et l’autre le Défi de l’Oisans, Chapeau bas et Applaudissements de rigueur pour les deux de nous tous.

La technique pour beaucoup est la même, on court régulièrement mais dès que cela monte, la marche s’impose. Nous travaillons les étirements en même temps, certains rochers nous obligeant quelques fois à lever haut la jambe et à d’autres moments à presque ramper si l’on respecte le balisage. C’est le côté ludique de la sortie. Nous sommes tous restés de grands enfants…

 

Le temps passe, les bosses se montent et se descendent, la vitesse de croisière n’est pas énorme mais on s’en fiche un peu. Il fait bon, le cadre est magnifique, surtout à cette période automnale. Il nous manque juste le rayon de soleil, qu’importe, ce sera pour la prochaine fois.

Olivier ne cesse de maugréer, c’est notre Monsieur Propre. Il n’a pas son pareil pour ramasser, tout en courant, le papier qui traîne. Il n’a pas tord, on parle beaucoup écologie, surtout en ce moment, mais il y a encore trop de personnes qui n’ont rien compris, le comprendront-elles seulement un jour ? …

 

Cela fait plus de trois heures que nous arpentons le circuit, la fin approche ! Il est temps pour certains de retrouver le parking, il est vrai que c’est leur baptême sur ce type de parcours. Les crampes commencent à se faire sentir.

 

A notre arrivée, nous espérions voir nos quatre chamois qui se sont échappés du groupe depuis un moment, mais rien en vue. Nous patientons « quelques bonnes grosses minutes » mais toujours personne en vue. Et comme je le disais en début de compte-rendu, pas de numéro de téléphone portable. Nous espérons tous qu’il n’y ait pas eu de blessé, peut-être se sont-ils perdus (pour des gens qui pratiquent la CO, avec une carte dans le sac, GLOUPS !!!!), ou alors, ils ont continué sur le circuit, n’ayant pas fait attention que le chemin traversé correspondait à l’arrivée !!!! Nous avons donc une pensée pour eux. Mais n’écoutant plus que notre gosier et notre estomac, nous dressons la table, oui, oui, vous lisez bien, on est quand même bien organisé chez les Z’Avoineurs.

Donc, je reprends, Didier, aidé de son épouse Lydie qui nous a retrouvés, installent la table, je sors la nappe. Et là, au beau milieu du chemin, le buffet d’après course est dressé. Il n’y aura pas de sanglier, ni faisan, mais cidre et bons pains, avec pour finir pain d’épice et gâteau noisette. Cela fait partie de la course à pied. On lève le gobelet aux absents et, pour changer, discutons de course à pied. Un grand projet est lancé, on en reparlera en temps voulu.

Quand tout à coup, chacun leur tour, nous voyons apparaître nos égarés d’un jour. Bien évidemment, on se moque, mais je suis rassurée au plus profond de moi-même, tout mon troupeau est rentré !

Pour la petite histoire, ils ont effectivement raté le chemin et ont repris le circuit, sans doute, n’avaient-ils pas assez couru !

 

Je souhaite bon courage pour les participants de la Sparnatrail (50 km à EPERNAY le 11 novembre, ils sont prêts, ils y arriveront). Je félicite mon petit frère qui a suivi le groupe élite, je crois qu’il est piqué du virus lui aussi et surtout, bravo à Didier pour qui cette sortie a été un plongeon dans le grand bain des coureurs, je suis pratiquement sure qu’il reviendra, ou du moins, je l’espère.

 

Merci aux coureurs d’avoir une nouvelle fois répondu présents à l’invitation. La prochaine sera sans doute une nocturne en Bourgogne, à suivre……… (si cela vous tente, «viendez, viendez », on s’amuse bien !!!!!!)

 

Mais en attendant, sportez-vous bien.

 

C’était le petit mot de l’Izavoineuse